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Teufelsberg : un vestige de la Guerre Froide

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Teufelsberg signifie « Montagne du Diable », un nom à faire froid dans le dos pour ce site construit au moment de la Guerre Froide.
Mis en place par les Alliés après la Seconde Guerre mondiale cette montagne artificielle a été réalisée à partir des décombres des bâtiments détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Une station d’espionnage de la NSA

Il existe d’autres sites similaires d’espionnage, mais Teufelsberg est un des plus gros sites répertoriés.
Avant la construction du site, il y avait une université nazie construite par Albert Speer.
Les Alliés tentèrent sa destruction à l’explosif mais la structure résista. Les restes furent enseveli sous les décombres des bâtiments détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui forma cette grande montagne artificielle.

Cette station était chargée de l’écoute des signaux hertziens en provenance de l’Est et plus particulièrement de la RDA et de l’URSS. Teulfesberg faisait partie du réseau mondial d’espionnage Echelon.

Après une première analyse des données celles jugées intéressantes étaient envoyées vers les États-Unis ou l’Angleterre, les autres étaient brûlées sur place grâce à un four qui alimenté par les quantités de papier produite permettait de chauffer le bâtiment.

La station fonctionnera jusqu’à la chute du mur de Berlin. Elle fut ensuite fermée et le matériel enlevé.
Quelques bâtiments et dômes subsiste mais elle n’est plus qu’une grosse coquille vide.
Si vous souhaitez voir à quoi ressemble une antenne radar enfermée dans un dôme, vous pouvez consulter mon article sur l‘antenne de Grooik en Belgique.

Devenir du Teuflesberg


Après la chute du mur de Berlin un groupe d’investisseurs souhaitait racheter la colline pour y construire des immeubles et souhaitait également garder la station de la NSA pour en faire un musée de l’espionnage. Malheureusement le projet ne s’est pas réalisé et l’antenne est restée à l’abandon.

D’autres projets n’ont pu aboutir en raison que la forêt où se situe la colline est protégée, ce qui empêche la construction.
Depuis quelques années, le site semble être visitable « légalement », moyennant finance.


Les piscines Tournesols

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Connaissez-vous les piscines Tournesols ? N’avez-vous jamais nagé ou appris à nager dans une piscine assez étrange qui s’ouvrait l’été ? Dans mon cas c’était en vacances en Savoie. Je me rappelle encore l’émerveillement ressenti quand je l’ai vu s’ouvrir et découvert le ciel au-dessus de ma tête. Cet étrange architecture digne des années 70 a laissé une trace en mémoire et dans le paysage urbain.

La piscine Tournesol de B.Schoeller

En 1968, suite à des mauvaises performances des nageurs français aux Jeux Olympiques, le secrétariat de la Jeunesse et des Sports lance un concours « 1000 piscines » pour la construction de piscines industrialisées. Plusieurs projets ont été retenus et c’est entre 600 et 700 piscines qui verront le jour. La piscine de type Tournesol sera construite au nombre de 183 (sur 250 de prévues) entre 1979 et 1984.


Elle est l’œuvre de l’architecte Bernard Schoeller qui remporte le premier prix du concours
2 types étaient prévu : une piscine possédant un bassin de 50 mètres et une autre de 25 mètres. Les éléments de la piscine étaient préfabriqués. La coupole, d’une hauteur de 6 mètres pouvait s’ouvrir à 120° pour laisser passer le soleil en été. Ce qui permettait d’avoir à la fois une piscine fermée en hiver et ouverte en été.

Un vaisseau abandonné

Même si l’idée et le nom donné par l’architecte est celui d’une fleur, ce type de piscine n’en ressemble pas moins à un vaisseau spatial avec son coté futuriste-kitch.

Les piscines aujourd’hui

Ce projet de piscines industrialisée fut l’un des derniers dirigés par l’État. En effet les communes prennent leur indépendance vis à vis des équipements en 1982-1986. Désormais responsables de l’entretien de leurs équipements collectif, elles doivent gérer la rapide dégradation de ce type de piscine.
Certaines communes décident de les faire perdurer et d’autres préfèrent s’en séparer.
Une poignée d’entre elles seront classées, certaines sont encore en activités, d’autre démolies ou encore comme celles présentées ici : en état d’abandon.
Il faut aussi voir que les besoins de ce type de structure ont changé depuis les années 80.
On préfère désormais les centres nautiques, proposant diverses activités plutôt qu’une piscine seule, permettant d’accueillir plus de monde en proposant également plusieurs bassins

Documentations :

La fonderie de Saulnières

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Visitée en 2010, cette fonderie n’est plus. Malheureusement peu de choses ont été sauvegardé de cette usine qui semble dater de 1886. Laissée à l’abandon depuis 2002, seul quelques objets et machines, témoignage de l’activité humaine.

Histoire de la fonderie de Saulnières

En 1872, M. Dubois, créé un atelier de forge et fonderie près de Saulnières. En 1889, il déménage son activité à Saulnières, afin de s’agrandir. Cette fonderie est spécialisée dans la production des pièces de fonte pour le domaine agricole. Suite à différentes cessions, la fonderie devient en 1992, la FTS (Fonderies Techniques de Saulnières). 


Malheureusement l’usine souffre de la tempête de 1999 puis de deux crues en 2001. Même si l’activé de la FTS se porte bien, ces différents coups durs l’amène à la fermeture en 2002, faute de trésorerie aides.
Laissée à l’abandon pendant de nombreuses années, seul le temps et quelques dégradations humaines restent témoins de ce lieu.

Visite en 2010

Ce qu’est devenu cette fonderie

En 2008, la ville souhaite racheter le terrain afin de le reconvertir. S’en suis 9 ans d’études et de travaux pour ouvrir officiellement en 2017… un jardin.
Quelques bâtiments semblent avoir été préservés, malheureusement pas l’ensemble… La cheminée caractéristique de la fonderie ne sera pas gardée.
Après démolition et dépollution c’est un jardin paysagé qui est mis en place.

Ressources et références :

Tchernobyl, capitale du dark tourism

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En 1986, le réacteur N°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. Même si ce lieu reste en quarantaine depuis, il est parfois difficile d’imaginer que c’est devenu une activité touristique. Visiter un lieu inondé par la radioactivité est assez étrange car le mal est invisible et son ombre nous suit à chaque pas.

Revenir 30 ans en arrière

Pour beaucoup de gens, aller à Tchernobyl peut sembler étrange voir complétement fou. Même si je suis habituée à visiter des lieux abandonnés depuis plus d’une dizaine d’années ce n’est pas tant l’abandon de Pripyat qu’il m’intéressait de voir mais surtout de vivre et regarder de mes propres yeux cette zone de quarantaine. Se rendre compte des résultats de cette catastrophe.

Checkpoint à l’entrée/sortie de Pripyat. Et test de la radioactivité quand on en sort. La radioactivité est également mesurée sur les voitures.

La Zone est sous quarantaine militaire. Pour y accéder il faut donc une autorisation. En passant par une agence, celle-ci s’occupe de tout : déclarer notre venue, la durée, nous donner accès aux parties que nous souhaitons visiter. Mais aussi l’hébergement, la nourriture pendant ce séjour. Seul l’eau devra être achetée au préalable.
Avant de partir de Paris, j’avais mesuré la radioactivité avec le même compteur Geiger et j’avais eu 0,12. A l’hôtel dans la zone des 30km : 0,09.

Hôtel où nous résiderons dans la zone des 30km

Autant le dire crument : Tchernobyl ressemble à n’importe quel lieu abandonné de par le monde. Les bâtiments décrépis se sont abimés de la même manière, la nature a repris ses droits comme dans n’importe quelle friche.
Seul les checkpoints pour rentrer sur le site, le bip devenu familier du compteur Geiger, les touristes que l’on peut croiser au détour d’une rue et le silence de mort qui règne en ce royaume nous rappelle où nous sommes.

Vivre au rythme de la radioactivité

J’avais 6 ans que le réacteur de la centrale a explosé et je me souviens des images à la télé. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que la vie pouvait changer, que l’on pouvait mourir. Même si les médias affichaient de partout que le nuage avait boudé la France, c’est une chose que nous ne connaissons pas ici : la radioactivité.

Ce panneau, présent dans l’ancien hôpital de Pripyat est posé sur des bouts de tissus très radioactifs. Issus des vêtements des liquidateurs qui étaient stockés au sous-sol.

Se tenir debout à un endroit, faire quelques pas et entendre le compteur Geiger s’affoler. Évoluer sur un terrain miné : préférer le sol plat à la mousse ou l’herbe qui retient plus la radioactivité. Se dépêcher de traverser cette zone de foret où sont parsemé des carcasses de véhicules et où les chiffres affichés au compteur deviennent problématiques.

Le soir le passage au checkpoint laisse toujours une appréhension sur le résultat que va donner la vieille machine qui semble sortie d’un musée des antiquités. Il est à se demander si la chose en fonctionnement n’est pas juste la petite lampe qui dit que tout va bien. Que le danger qui rode ne nous a pas atteint. Que l’on peut ressortir et continuer d’arpenter cette zone où malgré la verdure on n’entend aucun oiseau chanter.

Une zone pas si désertée

Si la zone semble « morte », il reste du monde pour faire tourner les visites de touristes. On y trouve un hôtel, un petit supermarché, des militaires pour les checkpoints. Les sociétés de tourisme aussi qui font rentrer des cars entiers de curieux. A Kiev, une ukrainienne m’a dit que Tchernobyl s’était une attraction pour les touristes. Que les ukrainiens n’y allaient pas. Pourtant, au contrôle de passeport en entrant sur la zone, je verrais passer pas mal de passeports ukrainiens.

La cantine de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Entièrement inactive, seul les ouvriers en charge de la maintenance et ceux venus pour la reconstruction du dôme sont présents, ainsi que les touristes

En croisant d’autres groupes dans la rue, je verrais le regard triste, voir les yeux embués de larmes de certains. Je me demande si parmi ces visiteurs il y en a qui ont eu de la famille ici, voir y ont vécu plus jeune. Tchernobyl est également pour certains un grand mausolée pour se recueillir. Il y a d’ailleurs sur place des lieux qui témoignent de la catastrophe. Comme le nom des villages disparus, ou des stèles sur Hiroshima et Fukushima.

Si plus haut j’ai mentionné ne pas avoir entendu d’oiseaux chanter, j’ai croisé très peu d’oiseaux là-bas. En pleine nature c’est étrange. Il y a des animaux au vu des photos que j’ai pu voir passer sur internet, de mon côté je ne croiserais que les nombreux chiens errants.

Chiens errants autour de la centrale de Tchernobyl

Éloignés de la zone visitable, des personnes sont revenus vivre après la catastrophe. Ce sont surtout des personnes âgées maintenant. La fin de notre périple se fini par la visite d’une de ses habitantes en lui ramenant des provisions et de l’argent pour ses médicaments.
Elle nous offre quelques verres d’alcool fort, de viande séchée et nous fait visiter sa maison. Seule, la plupart des visiteurs sont juste des étrangers mais aussi les guides des sociétés de tourisme.

La nature toujours plus forte

Malgré la catastrophe, la nature a repris ses droits dans ce lieu déserté. C’est surement cela le plus étrange. Quoi que l’on fasse, la nature gagne toujours et trouve un moyen de se régénérer et de passer outre nos erreurs.
Le sol est contaminé par endroit, mais la vie est toujours là, fidèle à elle-même : luxuriante.

Seul l’humain a détruit le droit de vivre dans ce domaine qui n’est plus le sien. Même si le sol est pollué, la vie s’adapte, le corps humain et les animaux aussi. Une vie différente comme figée en 1986 mais une vie tout de même.

La radioactivité

Voici une série d’image prises sur place quand j’ai testé la radioactivité des différents endroits que j’ai visités. Vous pourrez voir les variations et mesures qui changent complétement d’un lieu à un autre.

 

L’ancienne Chambre de Commerce d’Anvers

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Il y a des lieux qui marquent plus que d’autres. Soit par leur historique, soit tout simplement par leur architecture. L’ancienne Chambre de Commerce à Anvers en Belgique, fait parti de ces derniers. Sa taille monumentale, son architecture néogothique impressionnante en font un lieu d’exception.

La première Bourse d’Europe

Construite en 1531, la « Nieuwe Beurs » remplace la « Oude Beurs » devenue trop petite. En effet Bruges perd de son importance dans le commerce international et c’est la ville d’Anvers qui devient le point névralgique. Une bourse de commerce plus importante est donc nécessaire.

Maxime Lalanne – 1886 – Vue intérieure de la bourse d’Anvers (Handelsbeurs). Stylo noir 21,3 x 26 cm

Malheureusement celle-ci subira 2 incendies. Si suite au premier incendie la Bourse est reconstruite à l’identique selon les plans d’origine , ce n’est pas le cas pour le 2e incendie. La mairie d’Anvers organise alors par 2 fois un concours, souhaitant néanmoins que le style d’architecture soit conservé.
Le concours a été remporté par l’architecte Joseph Schadde et le projet fut achevé en 1872. De style néo-gothique, l’utilisation du métal dans la partie intérieur est quand à elle nouvelle.

Exploration d’un lieu hors du commun

L’entrée vers ce lieu était plutôt amusante pour une personne venant de Paris car il fallait passer par une plaque au sol dans la rue. Un petit air de descente dans les Catacombes. En arrivant dans le grand hall, c’est une sacrée claque que nous prenons !

Le jour se lève, il ne fait pas très beau dehors, mais la grandeur et la beauté de l’édifice sont prenantes.
Les photos sont compliquées à réaliser : la structure est sombre et tout semble trop contrasté. La présence de plusieurs explorateurs rendra les prises de vue laborieuse pour ceux ne souhaitant pas avoir de modèle impromptu sur leurs clichés. Mais l’exploration en elle-même me laissera un beau souvenir, une grandeur étonnante, une lumière particulière, des « explorateurs » un peu bizarres aussi.

Devenir de la Chambre de Commerce d’Anvers

En 1997, la Bourse de Bruxelles a repris les fonctions de la Bourse d’Anvers, entraînant la fermeture de la Chambre de Commerce. Le bâtiment resta vide de nombreuses années. Des plans pour le convertir en hôtel ont été mis en place mais ils ont été retardés pour diverses raisons : pétition du voisinage, découverte pendant les travaux d’objets et traces archéologiques…
L’hôtel devrait ouvrir ses portes en 2019, vous pouvez découvrir les travaux via ce lien.

Sources :

Composition d’aurore boréale avec 3 images

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Avoir des idées d’image sans pouvoir la réaliser à cause des conditions non favorables au moment de la prise de vue sont monnaie courante pour le photographe. Pour le photographe-graphiste-créatif rien n’est irréalisable.
C’est ainsi qu’en parcourant mes photos d’Islande et d’aurores boréales, je me suis remémorée à quel point j’aurais souhaité en voir une à l’emplacement de l’avion abandonné.

De l’idée à la réalisation

En triant mes photos, je peux définir que j’avais des photos de l’avion DC-3 abandonné, en hiver et en été. Mais aussi des photos éparses d’aurores boréales. Pourquoi ne pas les assembler afin de créer l’image de mes rêves ? Les photos hivernales se prêtent moins au montage d’image avec une aurore boréale en arrière-plan, compte tenu de l’éclairage au moment de prise de vue. J’opte pour une photo l’été avec un contre-jour qui sera plus simple à gérer en post-traitement.


J’opte donc pour ces 3 images. La dernière étant une image de mon personnage aux yeux rouges lumineux, réalisée en carrière. L’ajout d’un personnage permet à la fois d’humaniser la scène, de renforcer le côté surréaliste et d’insérer une couleur complémentaire à cette composition verte.

Composer avec ces 3 images

Les images seront éditées sous Lightroom afin d’avoir une ambiance similaire et cohérente. Un long travail de composition, détourage et d’intégration sera nécessaire afin de rendre l’ensemble homogène. Il est dur de quantifier le temps que m’a pris cette composition. En effet ce travail est une chose plaisante et je ne regarde pas le temps que j’y passe tant que le plaisir y est. De manière approximative je dirais 1h30-2h.

Nous sommes bien sur dans le domaine de l’image et moins dans celui de la photo. J’aime à penser que seules mes capacités de graphiste ou mon imagination puisse être une limite à mes réalisations. Que la fin justifie les moyens. Et dans le cas présent je suis heureuse d’avoir pu réaliser mon rêve d’aurore boréale et d’avion abandonné même si cela n’est que le temps d’une image.

 

L’usine sidérurgique Tamura au Japon

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Le Japon est réputé pour son « plein emploi » et son faible taux de chômage. Difficile d’imaginer que des lieux comme une usine puissent être abandonnés. Pourtant c’est une usine sidérurgique abandonnée depuis 2001 que j’aurais l’occasion de découvrir. Les locaux de l’entreprise sont de style occidental mais de nombreux éléments nous rappelle que nous sommes au Japon.

Historique de l’usine 

Fondée en 1887, c’est l’usine sidérurgique la plus ancienne de la région.
Tamura (1881 – 1958) en était le propriétaire. Il a repris l’usine sidérurgique de son père en 1905 et il en a fait l’une des plus grandes usines de Tohoku en fabriquant des produits spécialisés dans les machines utilisées dans les mines. La société prendra son nom en 1944 quand il devient président de la société.
A partir de 1940 et pendant 4 ans, Tamura sera à la tête du village de Yamase et investira pour la construction de nombreux biens.

Pendant la guerre, l’usine fabriquera des torpilles et des ogives nucléaires, et mobilise les élèves du lycée voisin.
Les bâtiments restants aujourd’hui ont été construits vers 1940.
Son activité a cess
é en 2001 et le lieu a été laissé a l’abandon.
La partie usine a été démantelée vers 2012, il ne subsiste qu’une cheminée.

Exploration des bureaux de l’usine Tamura

Si l’usine Tamura était la plus grosse industrie de la région, il n’en reste que la partie bureau et un atelier partiellement effondré à l’arrière du bâtiment. Le reste des bâtiments a été détruit.
Le style architectural des bureaux est de type occidental, mais certains détails nous rappellent que nous sommes tout de même au Japon : les tampons estampillés de kanji présents sur les bureaux, les certificats d’excellences accrochés aux murs ou encore des effets personnels typiquement japonais.

Même si des traces de passage d’explorateurs sont présentes dans les lieux, on a cette impression d’abandon du jour au lendemain. Les bureaux sont restés plein, on retrouve des cartes d’identités et photos.
Dans le bureau du fond, on y trouve une paire de lunettes.


S’il n’y avait pas une couche de poussière sur les objets et que le temps n’avait pas fait son œuvre sur le bâtiment on pourrait presque croire que les employés vont revenir habiter les lieux le lendemain.
Pourtant cela fait 18 ans que le silence règne.

 

Vidéo d’ambiance des bureaux 

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