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Channel: exploration urbaine – NEVERENDS – Exploration Urbaine – Urban Exploration – Photographie – Urbex
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Avant/Après retouche –épisode 2

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J’avais déjà réalisé l’année dernière un article sur les retouches que j’effectue sur mes images. Je récidive avec des photos ou montages plus récents, sur le même principe. Passez la souris sur les images vous verrez le avant/après retouche.


La tour St Jacques

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La Tour St Jacques trone au milieu du square du meme nom. Cette curieuse tour est en fait un clocher et le seul élément restant de la l’eglise Saint Jacques de la Boucherie. Construite entre 1509 et 1523 par Jean de Felin, Julien Ménart et Jean de Revier, elle est d’une hauteur de 54 mètres et son type architecture, gothique flamboyant.

Cette tour n’est pas ouverte en temps normal au public, L’association qui la gère, l’a exceptionnellement ouverte un mois, une bonne occasion d’admirer la vue de Paris dans ce lieu assez central.

IMG_5817De 2006 à 2013 des travaux de restauration furent réalisé sur la tour et le square. Elle resta pendant ce temps cachée sous un échafaudage et une bâche opaque, depuis quelques mois les parisiens peuvent redécouvrir et admirer cette tour maintenant rénovée. Pour monter à son sommet il faut compter 300 marches dans un escalier en colimaçon des plus étroit. La montée s’effectue en plusieurs étapes, la premiere terrasse donne sur une petite salle ou sont actuellement entreposés les statues, gargouilles qui ont été changés au moment de la rénovation, on peut découvrir l’état de la pierre sous les effet des intempéries et de la pollution.
La 2ème salle à l’étage supérieur est composée d’une salle des plus insolite, on peut y admirer le dessous de la tour, sensation vertigineuse.
En tout la tour est composée de 3 salles mais nous n’en visiteront que 2.
Jusqu’à la fin du XXe s, ces 3 salles ainsi que la terrasse seront occupées par l’observatoire municipal de météorologie de Montsouris.

IMG_5835Les vitraux présents datent du XIX siècle.

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Une centaine de marches plus haut nous arrivons sur la terrasse, pour découvrir une superbe vue de Paris à 360°.
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En haut de la tour on découvre les 4 statues des Évangélistes : le lion (Marc), le taureau (Luc), l’aigle (Jean) et l’ange (Matthieu), tournées vers l’extérieur de la tour.
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300 marches plus bas quand nous redescendons, nous retrouvons la statue de Blaise Pascal qui aurait réalisé quelques expériences sur l’apesanteur de l’air.
Mais les sources semblent divergentes à ce sujet. Dans tout les cas sa statue réalisée par Pierre Jules Cavelier en 1856 trône à la base de la tour.

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L’hôpital abandonné

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Une exploration bien singulière à laquelle je ne m’attendais pas. J’avais vu quelque images de cet hôpital et il m’apparaissait comme un énième lieu abandonné, saccagé où il ne reste finalement pas trop d’intérêt. Je souhaitais pourtant le visiter, car même si de base je suis plutôt motivée pour visiter des lieux qui titille ma créativité, la curiosité de l’exploration à cette fois pris le dessus. C’est donc avec cet a priori que je me lance dans sa visite.

Un hôpital abandonné, une exploration particulière

Le premier bâtiment dans lequel nous entrons est fidèle à l’image que je m’en étais fait : saccagé ! Il reste pas mal de choses, mais les murs arborent des tags, la salle ou nous entrons est jonchée de poubelles. Je n’ai pas pris de photo de cette partie car je ne souhaite pas publier et donc faire de la pub pour les personnes réalisant ces tags, trop heureux de se servir de la mode de l’exploration urbaine pour avoir une visibilité. Pour certaines salles j’ai passé beaucoup de temps pour les rendre présentables. Cette exploration ou « urbex » comme disent certain date de plusieurs mois et cet hôpital ne ressemble plus trop à ce qu’il m’a été donné de voir, mes images sur cet article ne sont pas représentatives du lieu actuel.

amphitheatre

amphitheatre

 

Trouver un bâtiment laissé intact

Pourtant le ton est donné quand nous passons au 2eme bâtiment, nettement plus petit, où se cache la morgue… Nous arrivons sur les lieux et la surprise : la lumière est allumée, le calme règne, les ascenseurs sont encore sous tension mais bloqués. A chaque intersection de salle nous nous attendons à tomber sur quelqu’un, mais il n’en sera rien. Les objets de type chaises, tables, bureaux, sont étiquetés pour définir s’ils doivent être jetés ou non.

couloir hopital allumé

couloir hopital allumé

laboratoire

laboratoire

laboratoire

laboratoire

 

La morgue, le salle la plus oppressante

C’est une morgue moderne, assez complète. Il reste pas mal de chose, dont des restes d’autopsie…malaise. Il est rare que je ressente quelques émotions quand je visite des lieux abandonnés, à part bien sur le plaisir de visiter un lieu plutôt joli ou d’être émerveillée par des choses étonnantes, sinon par le stress de l’entrée sur le lieu bien sur. La visite sera vraiment pour cette fois sur le ressenti du malaise et d’une certaine oppression. Cette sensation je l’ai déjà ressentie des années auparavant, dans un hôpital également et aussi pas loin d’une morgue. C’était l’hôpital Richaud de Versailles. Dans un couloir tout a fait anodin, je sentais mon coeur s’emballer, la panique m’envahir sans savoir pourquoi. Y étant retourner a de nombreuses reprises, la sensation revenait à chaque fois au même endroit. Ici aussi je ressens cette étrange sensation, mais en plus atténuée que pour l’hôpital de Versailles. J’ignore la raison de cette réaction, peut être à cause de la quantité d’objets restants ? Des dossiers des patients ? Les photos et ectas de maladies bizarres ? Des tables d’autopsie ? De la lumière blaffarde qui nous jette la réalité à la figure. Le côté froid et déshumanisé, renforcé par l’abandon.

morgue de l'hopital

morgue de l’hopital

morgue de l'hopital

morgue de l’hopital

 

Abandon et émotions

Cette visite aura eu donc le mérite de ne pas me laisser indemne, d’avoir laisser une trace dans mon esprit, un peu sale la trace quand même. Il faut dire que l’hôpital visité a un passif loin d’être glorieux et que plusieurs affaires et condamnation ont eu raison de sa survit. J’arpente les salles une à une, au rythme des étiquettes et annotations laissées sur les meubles suite à la fermeture : « vide » ou « benne ». Finalement le côté photographique reprend le dessus, pendant de prime abord ne pas être inspirée, je me met à prendre des photos de quelques salles. Tout n’est pas saccagé, tout n’est pas tagué et même si les lieux fraichement abandonnés, sans peinture écaillée ne m’attire pas à la base, je me prends au jeu de cette rencontre et de ces émotions inattendues.

chambres hopital

chambres hopital

salle de soins

salle de soins

salle d'examen

salle d’examen

 

Retour en enfance

Je change d’étage, je pousse une porte et rencontre imprévue avec cette salle chatoyante, lumineuse et ses peintures sur bois d’animaux. En effet l’hôpital avait une section pour accueillir les enfants malades, il reste donc pas mal de jouets, ou présence liée à l’enfance.

hopital abandonné

hopital abandonné

baigneur

baigneur

 

Un hôpital en semi activité

Après une tentative pour d’accéder au bâtiment où se trouve les salles d’opération, on peut remarquer un homme à la fenêtre du bâtiment d’en face. Il ne fait pas attention à nous, dans le doute une approche différente du bâtiment qui nous intéresse est envisagée. Les salles d’opération sont toutes taguées, je ne montrerais aucune image, même si j’ai pris quelques clichés pour le « souvenir ». Il y a des traces de squat en activité, donc il temps de partir après un rapide tour du bâtiment. En ressortant du bâtiment, en contournant celui où l’homme était à la fenêtre, l’arrière du bâtiment semble abandonné, les fenêtres à demi ouvertes laissent passer les rideaux déchirés. Squat ou activité ? Pas plus d’information. Cette exploration s’est étalée sur 2 visites, et tout visité pas été visité, par manque de temps et aussi certains endroits étant fermés. Finalement il temps de repartir sans laisser de traces, hormis nos images. mules infirmières   D’autres photos et explorations du lieu :
Le blog de XL
Glauqueland

La prison de la Santé

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A l’occasion des journées du patrimoine, la mythique prison de la Santé a ouvert ses portes ! Voici une petite visite photographique comme si vous y étiez. N’hésitez pas à laisser vos commentaires.

La dernière prison dans Paris

La prison de Santé reste une des prisons de France les plus mythiques. Les raisons sont simples :

Vue depuis la rue Messier

En passant devant les imposants murs d’enceintes, cachant à la vue des badauds les bâtiments intérieurs, on ne peut s’empêcher de se demander à quoi peut ressembler la vie dans la prison de la Santé. Imposante, voir inquiétante, ce lieu interdit au public reste le fantasme de bon nombre de parisiens car cela reste un lieu chargé d’histoire. A noter que la prison de la Santé est un centre de détention pour hommes seulement.

Historique de la prison de la Santé

Dernière prison de la capitale sur la quinzaine de construite, celle ci est situé dans le 14e arrondissement de Paris. Dessinée et construite par Emile Vaudemer en 1861, elle sera ensuite inaugurée le 20 aout 1867et pouvait contenir 1000 prisonniers. Elle couvre 2,8 hectares entre les rues de la Santé, Messier, Jean Dolent et le boulevard Arago.
Le terrain cédé pour la construction de la prison est le « l’enclos de la Santé » qui doit son nom à une maison de santé, réservée aux pestiférés au XIIIe siècle.

Prison de la Santé - guillotine

Cour d’honneur

Les exécutions capitales s’effectue dans la cours d’honneur qui se trouve à l’entrée de la prison (avant 1939 les exécutions étaient publiques) et la dernière exécution aura lieu en 1972, en 1981 lors de sa campagne électorale pour les élections présidentielles, François Mitterrand déclare clairement qu’il est contre la peine de mort, une fois président il graciera le dernier condamné à mort au mois de mai et 26 aout le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort.
A noter que la guillotine était entreposée à la prison de la Santé lorsque celle-ci ne servait pas, avant l’abolition.

Maison d’arrêt ou centre de détention ?

Il existe plusieurs types de bâtiments de détentions. La prison de la Santé est une maison d’arrêt, c’est dire qu’elle reçoit les prévenus en attente de leur procès, ainsi que les détenus condamnés à une peine d’emprisonnement inférieure à deux ans. Par ce fait la sécurité en est renforcée. Les communications sont restreintes car le prévenu ne doit pouvoir faire pression sur un témoin par exemple. Ces restrictions s’appliquent généralement aux détenus condamnés comme aux prévenus pour des raisons pratiques. L’usage d’internet est par conséquent interdit dans les maisons d’arrêt, comme dans tous les établissements pénitentiaires français. (source Wikipédia)

Prison de la Santé couloir

Couloir d’entrée de la prison juste après la cour d’honneur

Les coulisses de la prison

C’est la 2e prison que j’ai l’occasion de visiter et l’architecture est similaire. En effet le bâtiment de la partie basse, composée en étoile et appelé « panoptique » est un type d’architecture carcérale datant du XVIIIe siècle. Il est composée d’une tour centrale et de 4 ailes de cellules et permet une surveillance de tous les prisonniers.

Prison d ela Santé - panoptique

Architecture panoptique, en étoile

Actuellement la prison de la Santé est maintenant quasiment vidée de ses détenus pour être rénovée. Le projet de rénovation commencera en 2015 et s’étendra jusqu’en 2019.
Outre la rénovation des bâtiments de « la partie basse », « la partie haute de la prison sera détruite et refaite.

Je commencerais cette visite en ayant en tête les questionnements que m’avait laissé la visite de ma 1ere prison. Ce qui me sautera au yeux lors de cette visite c’est que rien ne parait vétuste, tout est bien rangé et net. Nous passerons vers la fin dans les parties les plus vétustes et laissées en état d’abandon depuis 2006, où la peinture est écaillée. A ma question si l’état était ainsi quand il y avait encore des détenus, on me répond que non. Malgré tout la fin de la visite se finit sur une série de vidéos réalisées par des détenus et à plusieurs reprises, je constate la peinture écaillée dans les cellules filmées. Vu l’état actuel, j’en déduit que la peinture devait souvent être refaite, visiblement ça reste un endroit froid et humide qui doit nécessiter un certain entretien.

La partie basse – panoptique

La partie en étoile reste la plus impressionnante. Dans la tour de contrôle au milieu de l’étoile, se trouve un agent qui va ouvrir et fermer les portes des sas. En effet pour rentrer dans une aile, une première grille est ouverte, elle se referme ensuite et la seconde permet d’accéder a l’aile. Meme si actuellement il n’y a plus de détenus, le système est toujours en fonctionnement. C’est à 30 que nous nous confineront dans le sas pour accéder au différentes parties.

 

Prison de la Santé - SAS

SAS d’entrée dans une aile

Couloir dans une des ailes, donnant sur les cellules

Couloir dans une des ailes, donnant sur les cellules

Portes des cellules

Portes des cellules

cellule

cellule

Dans les différentes ailes ont peut accéder aux cours ou sortent les détenus. Les cours sont différentes selon le niveau de sécurité. Le quartier d’isolement laissera place à une cour divisée en plusieurs parties.

Cour de la 1ere division

Cour de la 1ere division

Prison de la santé cour

Les barbelés dans la cour de la 1ere division

Cour dans l'aile d'isolement

Cour dans la aile d’isolement

La partie haute de la prison

Après avoir rejoint le couloir des parloirs avocats, nous visiterons la partie haute de la prison. C’est dans cette partie que se trouve la partie VIP, c’est a dire les détenus célèbres. Force est de constater que la partie VIP n’a rien d’extraordinaire, les cellules sont justes plus grandes ! Mais l’ambiance de la prison reste la même et on ne doute pas une seconde d’où on se trouve même dans cette partie de la prison !

Couloir menant à la partie haute de la prison

Couloir menant à la partie haute de la prison

prison de la santéPrison de la santé

Il est vrai que je m’étais imaginé un traitement de faveur plus poussé, me voilà rassurée !

Chambre VIP à la prison de la Santé

Chambre VIP à la prison de la Santé

Une chose qui m’étonnera néanmoins lors de la visite c’est que la prison, jusqu’en 2000 sera divisée en 4 blocs selon les origines géographique des détenus : Europe occidentale, Afrique Noire, Maghreb et… le reste !

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Actuellement il ne reste que le quartier des semi-liberté en activité et durant les travaux, soit 90 personnes. Les détenus sont accompagnés par le SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) et peuvent quitter l’établissement afin de s’investir dans un projet de réinsertion.

Prison de la Santé

Cellule pour une personne

Cellule pour une personne

Prison de la santé

Cette visite aura permis de démystifier un peu plus le système pénitentiaire français. Même si pas mal de moyen sont mis en œuvre pour la réinsertion, on comprend vite que cela n’est pas suffisant. A mon questionnement sur l’agencement des futurs bâtiments qui remplaceront la partie haute, je comprend que les futurs locaux ne seront pas forcément mieux pour mener à bien la réinsertion des détenus.

Partie désaffectée en 2006

Partie désaffectée en 2006

Finalement le plus important, n’est à mon sens pas l’emprisonnement, mais les moyens et chances données à ces personnes pour les aider à ne pas retomber ou avoir une vie meilleure à leur sortie. Malheureusement nous restons sur un schéma très « fermé » sans mauvais jeux de mots. Beaucoup de temps passer en cellule ou non aménagé pour se former à un métier.

Mirador

Mirador

la sortie

la sortie

La sortie rue Messier

Exploration d’une usine sucrière

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Même si j’apprécie particulièrement les lieux où le temps a fait son œuvre et laissé ses marques, il y a des lieux où il n’est pas possible d’attendre plusieurs années pour les immortaliser.
Les sites industriels sont parfois vite démantelés et n’ont pas le temps de vieillir.  Rachat, réhabilitation ou industries ne nécessitant pas de gros moyens de dépollution, certains disparaissent vite sans avoir eu le temps d’être vu, explorés. Difficile alors de rendre hommage à ce qui reste de ces industries.

La réforme de la betterave

L’Union européenne produit environ 50 % du sucre de betterave consommé dans le monde, et la France fait parti des pays de l’union les plus compétitif. En 2006 l’Union Européenne met en place une réforme pour répondre au mieux aux besoins en sucre Pour cela il est défini une gestion des quotas, un prix de référence est fixé et aussi un prix minimum garantis aux producteurs et la mise en œuvre de mesures commerciales.

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La réforme de la betterave a un impact certain sur la production française, et plusieurs sucreries ont donc fermé. C’est le cas de cette sucrerie ayant cessée toute en activité en 2007 et ayant été rachetée. Une partie a été démantelée et réutilisée. Elle était divisée en 3 activités : sucrerie, distillerie et déshydratation.

Ici pas de contrainte historique pour les bâtiments de production, on peut remarquer que ça reste récent, la structure en elle même était majoritairement en tôle. Malgré tout quelques bâtiments du site seront réutilisés pour de nouvelles activités sur le site.

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Aujourd’hui le site a été reconverti et la sucrerie n’existe plus. Des vidéos sur Youtube montrent d’ailleurs le démantèlement du site. Il est toujours triste de voir la destruction d’un site industriel, malgré tout dans le cas de cette usine, socialement rien n’est pas déploré, le personnel a été réaffecté et la reconversion du site va dans le sens de créer des emplois. Surement pour cela que « l’abandon » temporaire n’aura pas fait de bruit et que le site est resté préservé.

 Références :

Comment ne pas avoir de halo lumineux (flare) sur une photo

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Les halos lumineux sont une vraie plaie en photo. Mettre un pare-soleil évite bien souvent des désagréments, mais des fois cela ne suffit pas !
En effet selon la position de lumière le pare-soleil n’est pas assez long… s’il l’était plus on le verrait sur la photo, sa plage de protection est donc restreinte.
Comment faire alors?

Nettoyer son objectif photo

La poussière ambiante qui vient se coller sur l’objectif ou sur le filtre si vous en utilisez un, va générer des halos lumineux selon la position dont la lumière va venir taper sur l’objectif.
Souvent le problème de halo peut être résolu de cette manière. IL est important de toujours garder sur soit ou dans son sac photo une petit chiffon de nettoyage (un chiffon pour nettoyer les lunettes fait très bien l’affaire)

halo lumineux flare

Mettre un pare-soleil sur l’objectif

Dans de nombreux cas, l’utilisation d’un pare-soleil suffit et permet de supprimer ce disgracieux halo lumineux. Ca prend un peu de place en général surtout sur les objectifs super grand angle et j’avoue l’oublier… 90% du temps… d’ou le plan B que je vous explique ci-dessous.

Faire un pare-soleil avec sa main et retoucher sous Photoshop

Dit comme cela peut paraitre tout à fait bête, mais c’est souvent de cette manière que je résous le problème du flare !
Bien entendu la main ou papier sera visible sur la photo… l’intérêt quand on travail en numérique c’est que l’on peut faire plusieurs prises de vue et les monter ensuite.

Je commence par une prise de vue normale… où l’on voit le flare, mais où l’ensemble des éléments de ma scène est présent et correctement exposé.
Vous remarquerez que les halos de lumière dut à la poussière ont disparu sur la photo ci-dessous (qui a été prise après l’image du dessus ou je présente les 2 types de halo) après avoir nettoyé l’objectif.
halo lumineux ou flare

Je réalise une vue ou je mets ma main (souvent je n’ai que ça… sous la main !)

halo lumineux flare

Ensuite il suffit de passer sous photoshop et de monter les 2 images obtenues afin de supprimer la main présente et de garder la zone sans flare ainsi que le reste de l’image qui nous intéresse.

montage photo halo lumineux

N’hésitez pas à faire 2 ou 3 vues de scène avec votre main, histoire d’être sur qu’une des photos sera exploitable à la retouche. Et voici l’image finale montée :

halo lumineux supprimé

 

Retoucher sous photoshop un halo lumineux dut à la poussière

Puisque nous y sommes, avant d’avoir mis un pare-soleil et/ou tester la méthode de la main, vous avez raté des photos à cause de cela, mais dans beaucoup de cas, grâce à Photoshop ce désagrément est rattrapable.

On reprend notre image de base :

photo-halo

1/ Sélectionner l’outil « correcteur » dans le menu outil, définir une zone propre qui peut être dupliquée pour supprimer le contour du halo disgracieux et appliquer. L’outil tampon est possible aussi mais son contour se verra nettement plus et à tendance à donner un effet pas terrible.

outil-correcteur photoshop

 

2/ Une fois le contour supprimé, il faut changer la couleur bleutée de ce halo, pour cela on peut sélectionner la zone grâce a l’outil « sélection ronde »

selection du halo photoshop

3/ On utilise dans un masque le réglage « teinte/saturation »

teinte-saturation

4/Désaturer la zone du halo, ou selon l’image jouer aussi avec la teinte pour avoir une couleur proche de la zone originale. Ensuite à l’aide du pinceau, passer sur les contours de la sélection ronde pour éviter de voir le bord et d’avoir un rendu homogène.

teinte et saturation halo lumineux

Si vous n’avez pas de halo de poussière mais juste une zone de halo lumineux de couleur, commencer directement à l’étape 2.

Voilà j’espère que ce tutorial pourra vous aider à améliorer vos photos, voir à reprendre certaines images que vous pensiez définitivement ratées à cause de cet effet de lumière.

Le Sanatorium de Beelitz-Heilstätten

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C’est le lieu abandonné le plus grand qu’il m’ait été donné de visiter. En effet ce sanatorium compte une soixantaine de bâtiments, il faut donc plusieurs jours pour en faire le tour ! Visité en 2009 sur 3 jours (en plus de quelques autres lieux), il m’aura donné du fil à retordre pour pouvoir accéder aux plus beaux bâtiments.

Historique d’un sanatorium immense

Construit en 1898 par l’architecte Heino Schmieden, ce complexe hospitalier a été construit pour accueillir les malades atteints de tuberculose. Initialement conçu comme un sanatorium par l’assurance maladie de la corporation des ouvriers de Berlin, il devient, début de la Première Guerre mondiale un hôpital militaire de l’armée impériale allemande. En 1916, Adolf Hitler sera transporté à Beelitz après avoir été blessé à la jambe lors de la bataille de la Somme.

beelitz exterieurs

En 1945 , Beelitz fut occupé par les forces de l’Armée rouge, et il restera un hôpital militaire soviétique jusqu’en 1995.  Après le retrait soviétique, une privatisation fut tentée sans grande réussite. Certaines sections de l’hôpital restèrent en fonctionnement comme le centre de réadaptation neurologique ainsi que le centre de recherche et de soins pour les malades de Parkinson. Le reste du site (chirurgie, psychiatrie) ont été abandonné en 2000.
Depuis 2007, presque tous les bâtiments de l’hôpital sont abandonnés et devant la grandeur du site on a vraiment l’impression de se retrouver une ville fantôme.

On peut encore trouver des papiers ou inscriptions, témoignages de la présence soviétique.

beelitz soviétique

Une exploration particulière

Même si le site a des allures de ville fantôme, seul les bâtiments particulièrement dégradés par le temps (et par les nombreux visiteurs désormais…) en sont témoins. En effet, peu de solitude possible malgré sa grandeur. Beaucoup d’explorateurs, de curieux, de famille viennent s’y promener et le visiter. On a l’impression d’être dans un petit village, les gens se croisent, s’ignorent, voir se toisent. Une impression assez particulière quand on est habitué à rencontrer peu de gens sur les sites qu’on a l’habitude d’explorer.

hopital Beelitz

Il faut prévoir 2 bonnes journées pour explorer le site au vu de sa grandeur.

hopital beelitz

Ce qui m’aura le plus marqué dans l’exploration de cet hôpital se seront les souterrains de l’hôpital ! Qui m’auront finalement plus amusé que le sanatorium lui même. Pas mal de bâtiments sont reliés entre eux, ce qui permet de passer d’un endroit à un autre, ni vu ni connu. En passant par les couloirs souterrains, on entend les gens au dessus. Quelque part je ressens un peu la même impression que dans les galeries techniques proches de la surface à Paris.
Beaucoup n’aiment pas aller dans les souterrains ou les explorer car c’est vraiment ultra glauque, ce que je peux concevoir, mais bon rien de moins glauque quand on est habitué aux catacombes !
Au détour d’un bâtiment, nous tomberons même sur le cadavre d’un chien dans une fosse…

Le gardien du lieu lui ne comprend pas trop d’où on peut sortir ! Il finira par nous le demander et c’est avec un regard amusé qu’il partira sur sa bicyclette, après nous avoir sorti du bâtiment. Bâtiment que nous re-tenteront plus tard avec plus de succès.
Ce réseau de souterrain restera le plus amusant que j’aurais pu voir dans mes explorations.

hopital beelitz

Tournages de clips et de films dans le sanatorium

Il n’y a pas que les explorateurs qui s’intéressent à Beelitz, en effet 2 films Le Pianiste de Roman Polanski et Walkyrie furent en partie réalisés la bas.
Le clip « Mein Herz Brennt » du célèbre groupe Rammstein, est réalisé également à Beelitz et reste la production la plus représentative du lieu :

Beelitz-Heilstätten, l’usine à touristes

Même si le lieu est super, j’ai quand même été déçue, en Allemagne l’exploration urbaine est un « sport » nettement plus répendu et ce sanatorium étant ultra connu on a pu y rencontrer beaucoup de monde ! Explorer pour avoir de la tranquillité ? Passez votre chemin sur ce lieu ! Beaucoup d’allemands (normal) qui ne feront même pas attention à vous… Vous souhaitez prendre en photo la salle d’opération? bah faites la queue… Une vraie usine à touriste en somme !
Le complexe s’étend sur les 2 côtés de la route principal, sur un des côtés de la route il y a même un bar… pour les explorateurs. Les gens qui visitent le site sont diverses et variés, même si la majorité sont des explorateurs venus de toute l’Europe pour visiter ce site emblématique, il y a aussi des familles qui se baladent, des gens présents aussi pour du géo caching.

Beelitz chambre d'hopital

beelitz

beetitz

beelitz

Sources :

L’exploration urbaine par Grégory Crewdson et David Lynch

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L’exploration urbaine est à la mode depuis plusieurs années. Même si cette mode a commencé vraiment à se faire ressentir il y a 5 ans avec la recrudescence de nouveaux explorateurs et finalement la banalisation de la pratique, on se demande toujours comment d’où est parti cette folle idée d’explorer. Certains explorateurs ont commencé à explorer sans mettre de nom particulier sur la pratique (ce qui était mon cas au début) et il y a 10 ans et même plus les gens pensaient être un peu pionnier dans le domaine.

Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que l’Homme  a toujours tenté d’explorer les recoins de son lieu de vie et de la planète. Selon la période cela a été de découvrir de nouveaux continents et dans notre génération actuelle : découvrir le fonctionnement du monde qui nous entoure ou vivre la fin de l’aire industrielle et riche qui a été mise en place au siècle dernier.

La fascination pour les lieux abandonnés en photo et au cinéma

L’utilisation de lieux à l’abandon dans le domaine cinématographique est très prisé, j’avais d »ailleurs consacré un article sur le sujet et répertorié quelques lieux utilisés pour des films plus ou moins connu. Je pense que nous sommes quand même pas mal influencé par ce que nous voyons au cinéma, et cette part de rêve que nous offre les films nous avons tous envie de les vivre également. Les lieux en font parti, si on y fait vraiment attention, les films d’actions ou d’horreur aiment utiliser des lieux en état d’abandon pour renforcer le sentiment de peur. Finalement l’explorateur est aussi quelqu’un qui aime avoir peur, en plus d’être curieux et avide d’aventure.

Et…Il n’y a qu’un pas vers la photographie ! En effet, en me documentant sur des photographes ou cinéastes connu, on peut apprendre que eux aussi ont été fascinés à un moment de leur vie par les lieux à l’abandon ! C’est ainsi qu’en achetant le livre « In a lonely places » de Grégory Crewdson, j’ai découvert une série totalement décalée de ses mises en scène habituelle.
Même chose pour David Lynch dont j’ai découvert les photos d’exploration au détour d’un article sur Fluctuat !

Grégory Crewdson et sa série « Sanctuary »

Cette série de photo présente dans le livre « In a lonely places », a été réalisé dans les studios de la Cinecittà (la cité du cinéma) fondé en 1937, près de Rome.
Contrairement à ses différentes séries photographiques, Gregory Crewdson a réalisé ces photos en noir et blanc ce qui donne une impression d’un lieu d’un autre temps. Les images ont été réalisé en 2009, sachant qu’en 2007, les studios de la Cinecittà furent victime d’un incendie, l’aspect de désolation et d’abandon en semble renforcé.

Gregory-Crewdson-Sanctuary-2

Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

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Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

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Gregory Crewdson, Untitled, from the serie « Sanctuary », 2009, 72,4 x 89,5 cm © Gregory Crewdson

Les photos viennent du site Boombang.com avec un article dédié au travail de Grégory Crewdson.

David Lynch et ses ruines industrielles

Finalement vu le style et la noirceur des films de David Lynch rien d’étonnant de voir que lui aussi est fasciné par les lieux à l’abandon, plus particulièrement les industries. En témoigne ces superbes images en noir et blanc qui ont été exposées à Photograph’s Gallery de Londres en 2014.
De 1980 à 2000, le cinéaste a immortalisé des friches industrielles en Allemagne, Angleterre, Pologne, mais aussi aux États-Unis. Pas moins de 80 photographies composent cette série intitulée « The Factory Photographs ». Un livre existe également.

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Photos provenant du site fastcodesign.com 
Article sur les ruines industrielles de David Lynch sur Première

 


Une station de pompage abandonnée

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Voici une exploration un peu particulière car il n’est pas donné de voir souvent l’intérieur d’une station de pompage d’eau, d’autant plus abandonnée. Prénommée Waterwork de son nom d’exploration (urbex), je vous fait visiter ce lieu qui m’a particulièrement plu.

Une station de pompage Art Déco

Cette station de pompage a été construite en 1908-1910. Elle se compose de trois parties: le bâtiment principal avec le grand hall, un bâtiment plus petit servant d’atelier d’usinage et une autre partie avec le frein Berghaus. Un autre bâtiment sert de maison de gardien mais celui est plus récent car construit dans les années 20. Seul le grand hall est « visitable ».
Elle est en état d’abandon depuis 1990. Son style particulier la classe dans la catégorie Art Déco.

Station de pompage water work

En effet , on remarque l’utilisation des courbes dans son architecture, de jolies verrières.
Il est surprenant que ce bâtiment ne soit pas classé aux monuments historiques. Malgré le fait qu’elle soit en vente, la réhabilitation couteuse semble en refroidir plus d’un.

Une belle architecture pour un lieu fonctionnel

C’est un peu ce que je reproche à l’architecture moderne actuelle : le fonctionnel avant tout. Dans les années 1900 et les débuts de l’industrie, on alliait le beau au fonctionnel. Des lieux invisibles du public comme celui ci sont alors de vraies découvertes pour le plaisir des yeux. Coté industriel les bâtiments étaient soignés et le paraitre donnait une impression de prestige qui passait par une belle architecture et des détails soignés. Dans le cas de cette station l’extérieur et l’intérieur ont fait l’objet d’une attention architecturale.

Fonctionnement de la station

Les curieuses plaques de métal sont des « batards », ici en position relevées. En dessous se trouve une fosse. La fonction des fosses à bâtards est de piéger les corps solides et lourds, afin de protéger leséquipements électromécaniques placés en aval ou de piéger les corps que les pompes de relevage intermédiaire en aval ne pourraient remonter.

fosse-a-batard
Certaines parties de la station ont été démantelées puisqu’il manque dans 2 tranchées les vis d’Archimède assurant la remontée de l’eau collectée dans l’ouvrage :

water work

vis d’Archimède manquante

vis d’Archimède manquante

L’entrée de la station donne accès à droite et a gauche des parties pour le personnel, on peut y trouver des toilettes par exemple. Les 2 escaliers donnent chacun accès au grand hall.

entrée water work

Devenir de ce lieu

Il semble toujours en attente de rachat. La dégradation du a l’humidité ayant attaqué les murs et les parties métalliques font que les travaux à engager sont onéreux. Plusieurs propositions ont été émises pour sauver le lieu comme une école de musique, salle de spectacle etc
Pour l’instant il reste en l’état et continue de se dégrader. Espérons pour lui un avenir plus radieux.

Conseils pour améliorer ses photos d’exploration urbaine

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On entend souvent que l’appareil ne fait pas le photographe, même si le matériel en lui-même contribue d’une certaine manière à la réalisation de bonnes photos, à savoir qu’il faut soit adapter au type de photographie que vous souhaitez pratiquer, le matériel seul ne garantira pas d’avoir de bonnes photos ou de bons résultats, faut il encore savoir s’en servir !

Voici 10 conseils pour vous améliorer en photo, j’axe le thème sur les photos d’exploration ( urbex ) qui sont mon domaine, mais ces conseils peuvent bien sur être appliqués et adaptés à la photo de manière générale.

1/ Le matériel : réflex ou compact?

Les compacts experts sont actuellement très bon, mais surtout légers par rapport aux réflex. Le raw permet de retoucher ses photos sans problème. Tout dépendra donc vos besoins photographiques : si vous souhaitez vraiment sortir de belles photos et vous investir dedans préférez un réflex qui reste avec de bonnes optiques, la meilleure qualité possible. Si vous souhaitez sortir de belles images mais que la photo n’est juste pas votre passion ou que vous ne souhaitez pas y passer trop de temps, optez pour un compact expert qui répondra sans souci à vos attentes.

2/ Apprendre les bases de la photographie

C’est peut être bête dit comme cela, mais ça reste néanmoins important. Quand j’ai débuté en photographie, j’avais juste ma formation graphique pour m’aider (qui est déjà une bonne base cela dit), j’ai donc lu plusieurs livres sur le sujet.

cadrage photo
Apprendre à cadrer, à se servir de son appareil photo, beaucoup pratiquer pour bien le maitriser et en tirer le meilleur parti.
Faire de la photo reste un investissement personnel, en ayant acquis quelques bases il est tout à fait possible de sortir de bonnes images ou de comprendre comment en sortir.

3/ Utiliser un trépied

C’est une question récurrente sur mes photos : Comment fais tu, vu la luminosité pour avoir des photos si nettes, bien éclairées? La réponse est simple : le trépied qui est le 2e atout après un bon appareil photo. Il permet de cadrer correctement, de se poser vraiment pour faire la photo. S’il y a besoin de faire plusieurs expositions et ensuite de les superposer, l’appareil reste positionner au même endroit.

materiel-photo

Sans trépied il reste l’option de monter les ISO, mais la photo perdra en piqué et sera moins facilement retouchable. A ne réserver que dans les cas extrêmes.

Alors oui un trépied c’est indispensable, surtout en exploration, c’est chiant à transporter (oui c’est lourd), mais bon pour faire des bonnes photos il faut ce qu’il faut, même avec un super réflex et un stabilisateur, impossible de faire l’impasse dessus.
Si vous utilisez un objectif stabilisé n’oubliez pas d’enlever la stabilisation quand l’appareil est sur trépied, sinon la photo sera légèrement flou.

4/ Utiliser un déclencheur à distance

Outil intéressant en complément du trépied, il permettra de ne pas faire bouger l’appareil en déclenchant. C’est d’ailleurs l’une des raisons les plus courantes d’obtenir une photo floue et cela même sur trépied.
Il permet également de pouvoir bouger également dans une pièce sombre pour en réaliser l’éclairage.
Pour ma part j’ai un déclencheur infrarouge (pas terrible), mais aussi un déclencheur radio, nettement plus pratique car pas de fil et il y a une bonne distance de déclenchement entre l’appareil et la télécommande.

Si vous ne souhaitez pas investir ou que vous avez oublié votre déclencheur lors d’une exploration : optez pour le retardateur de l’appareil photo !

5/ Ne capturer qu’en RAW

Contrairement aux conseils de DailyGeekShow dont je me suis inspirée pour cet article, je suis d’avis de ne capturer ses photos qu’en RAW !
Une image brute n’est pas toujours suffisante, surtout si on veut la retoucher, ce qui me semble dans tout les cas primordial. Un JPG brut n’est à mon sens pas exploitable sauf pour de la visualisation.
Sinon préférez un enregistrement RAW+JPG

6/ Éditer ses photos

Pour moi c’est une étape indispensable ! L’appareil photo donne une image fade (je trouve). La retouche fait aussi partie aussi du travail photographique, elle permet de renforcer l’image, de lui donner du caractère. Mais aussi de corriger d’éventuels soucis lors de la prise de vue.

Avant et après retouche

Avant et après retouche

Si vous n’êtes pas à l’aise avec la balance des blancs par exemple tout cela est corrigeable en raw. Bien sur pour tirer le meilleur parti de la retouche photographique il faut faire en sorte d’avoir la meilleure image possible dès la prise de vue.
Si ce n’est pas le cas la retouche permettra, le cas échéant d’améliorer les choses.

7/ Faire moins de photos mais de meilleurs images

Quand on a un appareil photo numérique, comme la seule limite (très grande en générale) est la capacité de la carte mémoire, on peut avoir tendance  à mitrailler. Hors ce n’est pas très formateur. Mieux vaut s’appliquer. Faire moins de photos mais plus étudiées que beaucoup… de mauvaises photos et se dire qu’avec un peu de chance on aura au moins une de bien sur le lot des 10 mitraillées à la va vite.
Réfléchir à son cadrage, à ce que vous souhaitez montrer et exprimer. Visualisez dans votre tête ce que vous voulez et appliquez vous à le rendre sur l’appareil.
Cela vous permettra au fil des shooting de ressentir votre évolution, de passer moins de temps à choisir vos images et à les retoucher.

8/ Apprendre à sélectionner ses meilleurs clichés

C’est un exercice difficile, choisir une image. Sur une sortie photo je peux faire 100 images ! Et en retoucher/montrer moins de 10.
Techniquement elles sont presque toutes bonnes, mais certaines sont des essais ou de la photo souvenir. Déjà à la prise de vue, demandez vous si ce que vous faites sera une bonne photo, c’est déjà la première sélection ! Il m’arrive parfois de prendre une photo d’un lieu que je trouve particulièrement joli mais une fois que je vois l’image sur l’écran LCD de l’appareil je me demande pourquoi je l’ai prise car ça ne rend rien (si si promis ça m’arrive encore). Comprendre pourquoi ce n’est pas bon et pourquoi l’image ne marche pas malgré vos bases photographiques permet d’évoluer et d’affiner votre œil.

selectionner-ses-photos

Alors c’est quoi une bonne photo ? Il doit y avoir presque autant de réponses que de photographes… malgré tout une bonne photo à mon sens doit réunir plusieurs paramètres :

  • avoir un cadrage soigné,
  • avoir été réfléchie de manière technique mais aussi sur ce que vous souhaitez exprimer ! Même si vous ne faites que de la photo pour « montrer les choses » n’oubliez pas que vous montrez VOTRE vision de ce vous prenez en photo. C’est sur ces 2 bases que la sélection d’image doit être fait : juste la trouver jolie n’est pas suffisant, la photo doit rendre hommage au sujet.

9/ Regarder les photos des autres, s’enrichir

Regarder des images, nourrir son imaginaire (si vous en avez un), trouver des idées, ça passe par regarder beaucoup d’image d’autres photographes. Attention ici pas question de plagier, mais juste de nourrir son esprit et de le mettre en condition photographique. De repousser sa zone de confort et ses limites, d’évoluer. Pour évoluer il faut regarder : ses photos mais ce qui se passe autour.
Cette démarche est importante également pour se définir un style.

10/ Trouver son propre style

Tout le monde n’y arrivera pas, ce qui n’empêchera pas de faire bonnes images bien entendu, mais réussir à trouver son style est parfois une longue réflexion, et tout aussi longue période de test. Avoir son style peut être dans le rendu de l’image, des idées à exprimer, la manière de photographier aussi (plutôt des espaces en grand angle ou contraire se concentrer sur les détails). Posez vous des questions, trouvez les réponses et petit à petit, le style, l’idée fera surface.

Pour d’autres conseils pour améliorer ses photos je vous recommande :

Le théâtre abandonné de Stromae

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Il tourne depuis 2 jours sur Youtube, c’est le nouveau clip de Stromae « Quand c’est » qui a pour thème le cancer (je suis certaine que vous aurez capté le jeu de mot dans le titre de la chanson hein ?). Pourquoi en parler ici ? Tout simplement parce que le lieu de tournage du clip n’est autre qu’un lieu abandonné bien connu des explorateurs et je vous propose de le visiter en photo.

Le théâtre Jeusette

C’est son nom d’exploration, il est néanmoins dommage de voir passer son nom « urbex » dans les articles de presse au sujet de ce clip en laissant penser que c’est son vrai nom… Pourquoi Jeusette ?
La plupart du temps les explorateurs donnent comme nom à un lieu, un mot lié a leur exploration ou à un élément qu’ils ont vu sur place, c’est le cas de Jeusette : nom qui est écris sur une plaque  laissée dans le théâtre, il y a plein d’autres plaques, ce théâtre aurait donc bien pu s’appeler autrement.

theatre jeusette

Construit en 1948 et réalisé par l’architecte Georges Dedoyard, il abritait autrefois la salle des fêtes des ouvriers de Cockerill de cette région belge. Avec le déclin industriel, cette salle des fêtes, comme bon nombre de bâtiments construits pour les ouvriers belges, a fini par fermer.
Racheter par la ville, souhaitant garder ce lieu pour son intérêt architectural, un projet pour le reconvertir en pôle culturel est en cours.

Stromae « Quand c’est »

J’avoue ne pas être une fan de Stromae, j’ignore si c’est le thème, la mélodie ou bien la réalisation juste superbe de ce clip, mais le tout est bien mis en valeur. Les lieux abandonnés sont assez prisés pour le cinéma mais aussi par la musique ! Quelques artistes ont déjà réalisés des clips ou morceaux de clips dans des lieux l’abandon ( Rammstein – dont j’ai déjà parlé sur mon article concernant l’hôpital  Beelitz)

Dans le cas de Stromae je trouve que le thème de sa chanson colle parfaitement bien avec un endroit abandonné. On ressent la solitude dans ces lieux, comme la solitude face à la maladie. On peut mettre aussi en corrélation l’état d’abandon du lieu et sa lente détérioration comme le fait la maladie sur le corps humain.
La réalisation en noir en blanc donne un coté fantomatique et intemporel, la matérialisation de la maladie comme un monstre insatiable qui dévore tout me fait penser aussi à la détérioration humaine et du temps sur les lieux à l’abandon. Le Cancer est un montre, l’humain également.

Découvrir le théâtre Jeusette

Voici une petite sélection de photos de ce lieu, de la salle utilisée pour le clip mais aussi des autres pièces qui l’a compose et qu’il n’a pas été donné de voir dans ce clip. Bien sur dans la vidéo vous pourrez voir que le lieu n’a pas été utilisé tel quel. Des sièges ont été rajouté, et un effet de profondeur.

theatre jeusette stromaetheatre jeusette stromae
D’autres vues et pièces :

theatre jeusettetheatre jeusette verrièretheatre jeusette

Pour finir la vue du toit ! Pas de doute on est bien dans une ville industrielle en Belgique, une vue également sur la verrière que l’on voit de l’intérieur un peu plus haut :theatre jeusette toit

 

Une station de pompage abandonnée

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Voici une exploration un peu particulière car il n’est pas donné de voir souvent l’intérieur d’une station de pompage d’eau, d’autant plus abandonnée. Prénommée Waterwork de son nom d’exploration (urbex), je vous fait visiter ce lieu qui m’a particulièrement plu.

Une station de pompage Art Déco

Cette station de pompage a été construite en 1908-1910. Elle se compose de trois parties: le bâtiment principal avec le grand hall, un bâtiment plus petit servant d’atelier d’usinage et une autre partie avec le frein Berghaus. Un autre bâtiment sert de maison de gardien mais celui est plus récent car construit dans les années 20. Seul le grand hall est « visitable ».
Elle est en état d’abandon depuis 1990. Son style particulier la classe dans la catégorie Art Déco.

Station de pompage water work

En effet , on remarque l’utilisation des courbes dans son architecture, de jolies verrières.
Il est surprenant que ce bâtiment ne soit pas classé aux monuments historiques. Malgré le fait qu’elle soit en vente, la réhabilitation couteuse semble en refroidir plus d’un.

Une belle architecture pour un lieu fonctionnel

C’est un peu ce que je reproche à l’architecture moderne actuelle : le fonctionnel avant tout. Dans les années 1900 et les débuts de l’industrie, on alliait le beau au fonctionnel. Des lieux invisibles du public comme celui ci sont alors de vraies découvertes pour le plaisir des yeux. Coté industriel les bâtiments étaient soignés et le paraitre donnait une impression de prestige qui passait par une belle architecture et des détails soignés. Dans le cas de cette station l’extérieur et l’intérieur ont fait l’objet d’une attention architecturale.

Fonctionnement de la station

Les curieuses plaques de métal sont des « batards », ici en position relevées. En dessous se trouve une fosse. La fonction des fosses à bâtards est de piéger les corps solides et lourds, afin de protéger leséquipements électromécaniques placés en aval ou de piéger les corps que les pompes de relevage intermédiaire en aval ne pourraient remonter.

fosse-a-batard
Certaines parties de la station ont été démantelées puisqu’il manque dans 2 tranchées les vis d’Archimède assurant la remontée de l’eau collectée dans l’ouvrage :

water work

vis d’Archimède manquante

vis d’Archimède manquante

L’entrée de la station donne accès à droite et a gauche des parties pour le personnel, on peut y trouver des toilettes par exemple. Les 2 escaliers donnent chacun accès au grand hall.

entrée water work

Devenir de ce lieu

Il semble toujours en attente de rachat. La dégradation du a l’humidité ayant attaqué les murs et les parties métalliques font que les travaux à engager sont onéreux. Plusieurs propositions ont été émises pour sauver le lieu comme une école de musique, salle de spectacle etc
Pour l’instant il reste en l’état et continue de se dégrader. Espérons pour lui un avenir plus radieux.

Winter Circus

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Cet immense bâtiment rond d’environ 5000m2 a un côté surréaliste. Surplombé d’une verrière, il fut considéré comme le plus grand cirque d’Europe. Après une fermeture pendant la Seconde Guerre Mondiale il aura une seconde vie plutôt insolite puisqu’il devient un garage automobile. Le bâtiment garde des traces des modifications qu’il a subit et il entame donc bien sa 3e vie puisqu’il est actuellement en réfection.

Du cirque au garage automobile

Ce cirque est construit en 1894 par Emile De Weerdt. Suite à un incendie, il est ensuite reconstruit en 1923 et prend alors le nom de « Nouveau Cirque ». C’est Jules Pascal Ledoux qui s’occupe de la reconstruction.
Fermé en 1944, le cirque deviendra en 1947, un garage, suite à sa vente à Ghislain Mahy. Il subira d’importantes transformations structurelles pour sa nouvelle utilisation. A son tour le garage fermera en 1978 et le bâtiment restera de nombreuses années à l’abandon.

Parfois ouvert, il fait le plaisir des explorateurs pendant les courts laps de temps de son « ouverture ». Lors de ma visite je rencontrerais des voisins proche du bâtiment, qui emménageant, se demandaient ce qu’était ce lieu.
On leur expliquera et contre toute attente, captivé par notre explication ils s’engouffreront dans la chatière de fortune de cette époque pour visiter leur nouveau voisin.   

Conseils pour améliorer ses photos d’exploration urbaine

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On entend souvent que l’appareil ne fait pas le photographe, même si le matériel en lui-même contribue d’une certaine manière à la réalisation de bonnes photos, à savoir qu’il faut soit adapter au type de photographie que vous souhaitez pratiquer, le matériel seul ne garantira pas d’avoir de bonnes photos ou de bons résultats, faut il encore savoir s’en servir !

Voici 10 conseils pour vous améliorer en photo, j’axe le thème sur les photos d’exploration ( urbex ) qui sont mon domaine, mais ces conseils peuvent bien sur être appliqués et adaptés à la photo de manière générale.

1/ Le matériel : réflex ou compact?

Les compacts experts sont actuellement très bon, mais surtout légers par rapport aux réflex. Le raw permet de retoucher ses photos sans problème. Tout dépendra donc vos besoins photographiques : si vous souhaitez vraiment sortir de belles photos et vous investir dedans préférez un réflex qui reste avec de bonnes optiques, la meilleure qualité possible. Si vous souhaitez sortir de belles images mais que la photo n’est juste pas votre passion ou que vous ne souhaitez pas y passer trop de temps, optez pour un compact expert qui répondra sans souci à vos attentes.

2/ Apprendre les bases de la photographie

C’est peut être bête dit comme cela, mais ça reste néanmoins important. Quand j’ai débuté en photographie, j’avais juste ma formation graphique pour m’aider (qui est déjà une bonne base cela dit), j’ai donc lu plusieurs livres sur le sujet.

cadrage photo
Apprendre à cadrer, à se servir de son appareil photo, beaucoup pratiquer pour bien le maitriser et en tirer le meilleur parti.
Faire de la photo reste un investissement personnel, en ayant acquis quelques bases il est tout à fait possible de sortir de bonnes images ou de comprendre comment en sortir.

3/ Utiliser un trépied

C’est une question récurrente sur mes photos : Comment fais tu, vu la luminosité pour avoir des photos si nettes, bien éclairées? La réponse est simple : le trépied qui est le 2e atout après un bon appareil photo. Il permet de cadrer correctement, de se poser vraiment pour faire la photo. S’il y a besoin de faire plusieurs expositions et ensuite de les superposer, l’appareil reste positionner au même endroit.

materiel-photo

Sans trépied il reste l’option de monter les ISO, mais la photo perdra en piqué et sera moins facilement retouchable. A ne réserver que dans les cas extrêmes.

Alors oui un trépied c’est indispensable, surtout en exploration, c’est chiant à transporter (oui c’est lourd), mais bon pour faire des bonnes photos il faut ce qu’il faut, même avec un super réflex et un stabilisateur, impossible de faire l’impasse dessus.
Si vous utilisez un objectif stabilisé n’oubliez pas d’enlever la stabilisation quand l’appareil est sur trépied, sinon la photo sera légèrement flou.

4/ Utiliser un déclencheur à distance

Outil intéressant en complément du trépied, il permettra de ne pas faire bouger l’appareil en déclenchant. C’est d’ailleurs l’une des raisons les plus courantes d’obtenir une photo floue et cela même sur trépied.
Il permet également de pouvoir bouger également dans une pièce sombre pour en réaliser l’éclairage.
Pour ma part j’ai un déclencheur infrarouge (pas terrible), mais aussi un déclencheur radio, nettement plus pratique car pas de fil et il y a une bonne distance de déclenchement entre l’appareil et la télécommande.

Si vous ne souhaitez pas investir ou que vous avez oublié votre déclencheur lors d’une exploration : optez pour le retardateur de l’appareil photo !

5/ Ne capturer qu’en RAW

Contrairement aux conseils de DailyGeekShow dont je me suis inspirée pour cet article, je suis d’avis de ne capturer ses photos qu’en RAW !
Une image brute n’est pas toujours suffisante, surtout si on veut la retoucher, ce qui me semble dans tout les cas primordial. Un JPG brut n’est à mon sens pas exploitable sauf pour de la visualisation.
Sinon préférez un enregistrement RAW+JPG

6/ Éditer ses photos

Pour moi c’est une étape indispensable ! L’appareil photo donne une image fade (je trouve). La retouche fait aussi partie aussi du travail photographique, elle permet de renforcer l’image, de lui donner du caractère. Mais aussi de corriger d’éventuels soucis lors de la prise de vue.

Avant et après retouche

Avant et après retouche

Si vous n’êtes pas à l’aise avec la balance des blancs par exemple tout cela est corrigeable en raw. Bien sur pour tirer le meilleur parti de la retouche photographique il faut faire en sorte d’avoir la meilleure image possible dès la prise de vue.
Si ce n’est pas le cas la retouche permettra, le cas échéant d’améliorer les choses.

7/ Faire moins de photos mais de meilleurs images

Quand on a un appareil photo numérique, comme la seule limite (très grande en générale) est la capacité de la carte mémoire, on peut avoir tendance  à mitrailler. Hors ce n’est pas très formateur. Mieux vaut s’appliquer. Faire moins de photos mais plus étudiées que beaucoup… de mauvaises photos et se dire qu’avec un peu de chance on aura au moins une de bien sur le lot des 10 mitraillées à la va vite.
Réfléchir à son cadrage, à ce que vous souhaitez montrer et exprimer. Visualisez dans votre tête ce que vous voulez et appliquez vous à le rendre sur l’appareil.
Cela vous permettra au fil des shooting de ressentir votre évolution, de passer moins de temps à choisir vos images et à les retoucher.

8/ Apprendre à sélectionner ses meilleurs clichés

C’est un exercice difficile, choisir une image. Sur une sortie photo je peux faire 100 images ! Et en retoucher/montrer moins de 10.
Techniquement elles sont presque toutes bonnes, mais certaines sont des essais ou de la photo souvenir. Déjà à la prise de vue, demandez vous si ce que vous faites sera une bonne photo, c’est déjà la première sélection ! Il m’arrive parfois de prendre une photo d’un lieu que je trouve particulièrement joli mais une fois que je vois l’image sur l’écran LCD de l’appareil je me demande pourquoi je l’ai prise car ça ne rend rien (si si promis ça m’arrive encore). Comprendre pourquoi ce n’est pas bon et pourquoi l’image ne marche pas malgré vos bases photographiques permet d’évoluer et d’affiner votre œil.

selectionner-ses-photos

Alors c’est quoi une bonne photo ? Il doit y avoir presque autant de réponses que de photographes… malgré tout une bonne photo à mon sens doit réunir plusieurs paramètres :

  • avoir un cadrage soigné,
  • avoir été réfléchie de manière technique mais aussi sur ce que vous souhaitez exprimer ! Même si vous ne faites que de la photo pour « montrer les choses » n’oubliez pas que vous montrez VOTRE vision de ce vous prenez en photo. C’est sur ces 2 bases que la sélection d’image doit être fait : juste la trouver jolie n’est pas suffisant, la photo doit rendre hommage au sujet.

9/ Regarder les photos des autres, s’enrichir

Regarder des images, nourrir son imaginaire (si vous en avez un), trouver des idées, ça passe par regarder beaucoup d’image d’autres photographes. Attention ici pas question de plagier, mais juste de nourrir son esprit et de le mettre en condition photographique. De repousser sa zone de confort et ses limites, d’évoluer. Pour évoluer il faut regarder : ses photos mais ce qui se passe autour.
Cette démarche est importante également pour se définir un style.

10/ Trouver son propre style

Tout le monde n’y arrivera pas, ce qui n’empêchera pas de faire bonnes images bien entendu, mais réussir à trouver son style est parfois une longue réflexion, et tout aussi longue période de test. Avoir son style peut être dans le rendu de l’image, des idées à exprimer, la manière de photographier aussi (plutôt des espaces en grand angle ou contraire se concentrer sur les détails). Posez vous des questions, trouvez les réponses et petit à petit, le style, l’idée fera surface.

Pour d’autres conseils pour améliorer ses photos je vous recommande :

L’hôpital Richaud

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Ce n’était pas mon premier hôpital mais c’est celui qui me laissera le plus de souvenir. En effet vu sa proximité avec Paris, j’ai pu le visiter à maintes reprises. Majestueux et historiquement riche, chaque visite réserve son lot de surprise et de rencontre.

L’ancien hôpital Royal de Versailles

A l’origine, Maison de la charité créée par Louis XIII en 1636, les travaux de construction de l’Hôpital Royal de Versailles se sont déployés sur 80 années au vu de du nombre croissant de patients. Petit à petit la construction d’extensions vient compléter l’édifice principal pour répondre à une demande toujours plus nombreuse.
Cette longue durée de modification ainsi que les modifications due aux normes, si commune dans les bâtiments de l’APHP donnera différents styles architecturaux.
La chapelle, les façades et les toitures des bâtiments hospitaliers, sont classé monuments historiques depuis 1980.

 

L’hôpital Richaud, abandonné pendant de nombreuses années

Après le transfert des activités vers le site de l’Hôpital Mignot en 1981, l’hôpital Richaud va longtemps resté à l’abandon.
En effet ma première visite datent de 2006 m’a démontré le squat d’une dizaine de SDF. Une partie de l’hôpital et certaines chambres servaient alors de résidence à quelques-uns.


Je pense d’ailleurs, que c’est à ce moment que j’ai eu un peu peur de faire une découverte macabre dans une friche ! Lors de cette première visite, ses locataires de fortune, quelque peu aviné étaient alors bruyants et un peu violents.
On pourrait penser que la plupart des dégradations du bâtiment étaient du fait de ses locataires non désirés. Mais après discussion avec certains d’entre eux, ils m’ont raconté que des « parisiens » débarquaient parfois la nuit pour faire la fête et ne se montraient pas très respectueux des lieux.
En témoignait alors à l’époque, la grande quantité de bouteilles de champagne dans les couloirs.

Mon lieu d’exploration préféré pendant plusieurs années

Ce petit havre de paix, était le lieu où je préférais aller entre 2006 et 2008 : être au calme, échanger quelques mots avec les « habitants », donner quelques cigarettes, et profiter du beau temps sur les toits.


Je me suis rendue compte également, au cours d’une conversation avec une Versaillaise, que ce lieu que je trouvais alors magique, pouvait être nettement plus glauque ou présente dans l’imaginaire de ses proches voisins.
Elle me conta alors, les histoires qu’on lui avait raconté quand elle était plus jeune : qu’un patient en psychiatrie avait tué une infirmière dans cet hôpital et qu’il en avait suivi une nuit assez sanglante.
N’ayant rien trouvé de probant à ce sujet, j’en déduis que ses parents lui avaient raconté cela pour la tenir éloignée du lieu abandonné.

Rénovation de ce monument historique

D’abord racheté par le ministère de la justice pour faire une annexe de la cour d’appel, le projet n’a finalement pas abouti.

La restauration achevée en 2015, font de l’ancien hôpital Richaud un bien affectés à des logement, commerces et jardin.
Afin d’intégrer ce lieu à la ville, les jardins seront ouverts au public ainsi que des voies piétonnes et cyclable.
Une partie des bâtiments postérieurs à l’origine de l’hôpital ont été détruits, étant trop endommagés par des différents incendies qu’a malheureusement connu ce lieu et aussi je pense par leur non classement aux monument historiques.

Références :


Le théâtre abandonné de Stromae

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Il tourne depuis 2 jours sur Youtube, c’est le nouveau clip de Stromae « Quand c’est » qui a pour thème le cancer (je suis certaine que vous aurez capté le jeu de mot dans le titre de la chanson hein ?). Pourquoi en parler ici ? Tout simplement parce que le lieu de tournage du clip n’est autre qu’un lieu abandonné bien connu des explorateurs et je vous propose de le visiter en photo.

Le théâtre Jeusette

C’est son nom d’exploration, il est néanmoins dommage de voir passer son nom « urbex » dans les articles de presse au sujet de ce clip en laissant penser que c’est son vrai nom… Pourquoi Jeusette ?
La plupart du temps les explorateurs donnent comme nom à un lieu, un mot lié a leur exploration ou à un élément qu’ils ont vu sur place, c’est le cas de Jeusette : nom qui est écris sur une plaque  laissée dans le théâtre, il y a plein d’autres plaques, ce théâtre aurait donc bien pu s’appeler autrement.

theatre jeusette

Construit en 1948 et réalisé par l’architecte Georges Dedoyard, il abritait autrefois la salle des fêtes des ouvriers de Cockerill de cette région belge. Avec le déclin industriel, cette salle des fêtes, comme bon nombre de bâtiments construits pour les ouvriers belges, a fini par fermer.
Racheter par la ville, souhaitant garder ce lieu pour son intérêt architectural, un projet pour le reconvertir en pôle culturel est en cours.

Stromae « Quand c’est »

J’avoue ne pas être une fan de Stromae, j’ignore si c’est le thème, la mélodie ou bien la réalisation juste superbe de ce clip, mais le tout est bien mis en valeur. Les lieux abandonnés sont assez prisés pour le cinéma mais aussi par la musique ! Quelques artistes ont déjà réalisés des clips ou morceaux de clips dans des lieux l’abandon ( Rammstein – dont j’ai déjà parlé sur mon article concernant l’hôpital  Beelitz)

Dans le cas de Stromae je trouve que le thème de sa chanson colle parfaitement bien avec un endroit abandonné. On ressent la solitude dans ces lieux, comme la solitude face à la maladie. On peut mettre aussi en corrélation l’état d’abandon du lieu et sa lente détérioration comme le fait la maladie sur le corps humain.
La réalisation en noir en blanc donne un coté fantomatique et intemporel, la matérialisation de la maladie comme un monstre insatiable qui dévore tout me fait penser aussi à la détérioration humaine et du temps sur les lieux à l’abandon. Le Cancer est un montre, l’humain également.

Découvrir le théâtre Jeusette

Voici une petite sélection de photos de ce lieu, de la salle utilisée pour le clip mais aussi des autres pièces qui l’a compose et qu’il n’a pas été donné de voir dans ce clip. Bien sur dans la vidéo vous pourrez voir que le lieu n’a pas été utilisé tel quel. Des sièges ont été rajouté, et un effet de profondeur.

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D’autres vues et pièces :

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Pour finir la vue du toit ! Pas de doute on est bien dans une ville industrielle en Belgique, une vue également sur la verrière que l’on voit de l’intérieur un peu plus haut :theatre jeusette toit

A voir également :

  • Pour voir d’autres photos et un compte rendu de l’exploration de ce lieu, rendez sur le site de Urbex.me

 

Découvrez 3 morgues abandonnées

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Un sujet un peu glauque, de parler de mort dans la mort. Voici les lieux les plus glauques que nous pouvons trouver en exploration. Souvent présentes dans des hôpitaux abandonnés, les morgues, lieux quelques peu tabous se révèlent à nous. Même si on en voit souvent dans les films, voir ce genre de lieux en vrai est un moment particulier. Emprunt de nostalgie, de dégout, de peur et de se dire que finalement nous finiront presque tous ici. Voici un recueil de quelques morgues qu’il m’a été donné de visiter.

Une certaine morgue

Morgue ou chambre mortuaire, c’est d’un lieu de conservation des corps, situé dans les hôpitaux, hospices ou maisons de retraites. Tous les lieux que j’ai pu visiter en exploration n’en possèdent pas ! Il faut justifier d’un nombre moyen annuel de décès au moins égal à 200 pour en avoir une.
Son rôle est de donner à la famille du temps pour organiser les obsèques du défunt et d’en conserver le corps pendant ce temps là. Le corps du défunt y est déposé 24 heures maximum après le décès et il peut rester jusqu’à maximum 6 jours en conservation dans une chambre mortuaire et peut-être repoussé jusqu’à 10 jours si le corps n’est pas réclamé.

Morgue ou amphithéâtre ?

Le mot « morgue » vient de l’univers pénitentiaire (le lieu où l’on inspecte les prisonniers avant leur incarcération). Cela vient « de la morgue »: l’attitude hautaine et méprisante que les gardiens avaient à ce moment-là pour les prisonniers. Plus tard on donnera ce nom  à l’endroit où on vient reconnaître les corps non-identifiés (17e siècle)
Dans des bâtiments anciens ou documents on peut voir que la morgue peut être nommée « amphithéâtre » , cela fait référence aux « théâtres anatomiques » des amphi à gradins concentriques où le mort était placé au centre de la pièce pour procéder à une dissection en public. Au 17e et 18e siècle le public de ces dissections n’étaient pas composé que de médecins ou les étudiants en médecine mais aussi de nombreux curieux assistaient à cela comme on regarde un spectacle.

Gravure de 1612 représentant le théâtre anatomique de Leyde avec des squelettes humains et animaux dans les gradins prévus pour le public. Gravure de Willem Swanenburgh

Gravure de 1612 représentant le théâtre anatomique de Leyde avec des squelettes humains et animaux dans les gradins prévus pour le public. Gravure de Willem Swanenburgh (Source : Wikipédia)

Je vous propose quelques « morceaux » choisis (sans mauvais jeux de mots – quoi que), 3 morgues de périodes et architectures différentes, de la plus ancienne à la plus moderne :

L’amphithéâtre du Sanatorium

Appelée amphithéâtre et assez éloignée des théâtres anatomiques, j’ignore la raison de son appellation, peut être est ce dû au fait qu’elle se trouve sur un des premiers hôpitaux français dit sanatorium à étudier la tuberculose.

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Morgue des années 1950

Construite dans les années 50 sur le site d’un hôpital psychiatrique, cette morgue ne sert plus que pour des tournages de film, d’où son coté propre et bien conservé. Elle est composée de plusieurs salle : salle de préparation, frigos, entrée et salle de présentation à la famille.
Petite note architecturale sur les portes de cette morgue les signes Alpha et Oméga qui dans la tradition chrétienne assimile souvent Jésus-Christ à ces 2 lettres de l’alphabet grec classique (ionique) (α et ω) (respectivement première et dernière lettre). Cela symbolise l’éternité du Christ.

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La morgue à l’entrée de l’hôpital

Surement à cause de restructurations de l’hôpital, le bâtiment où se trouvait cette morgue était près de l’entrée de celui ci.
En général la morgue se trouve un peu cachée voir assez éloignée des bâtiments avec les patients. Elle est devenue depuis peu un.. parking à vélo pour le personnel de l’hôpital !
Le bâtiment comprend outre le hall d’entrée, la salle d’autopsie et/ou de préparation des corps, la salle des frigos et la salle de présentation aux familles.

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La morgue moderne

Un exemple de morgue « moderne », en état à l’abandon en 2013 et qui n’avait à l’époque des photos pas été entièrement vidée. Pas de pièce de service mortuaire dans celle ci, cette morgue servait pour les autopsies des malades morts dans l’hôpital dans lequel elle se trouvait. Elle n’existe désormais plus et l’hôpital a été vidé et mis en travaux pour accueillir des logements.

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Références :

  • http://www.alloleciel.fr/guide/preparation-des-obseques/chambre%20fun%C3%A9raire-chambre-mortuaire

Quand la nature reprend ses droits dans les lieux abandonnés

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Souvent les lieux abandonnés sont marqués par le temps (ça devient rare au vu de la mode pour l’exploration) ou par le visiteur. Mais il y a des lieux où la nature a repris ses droits, où les plantes se sont mises à pousser malgré les matériaux, ou le manque de lumière. On assiste alors à un mélange particulier et on a parfois l’impression de se retrouver dans un jardin secret.

Métamorphose d’un lieu abandonné

Ce que je préfère dans un lieu à l’abandon c’est les marques du temps. Elles sont plus ou moins présentes selon la conservation du lieu, du nombre de passage humain également. Il faut également pas mal de temps (d’années) pour que le site se transforme, que la matière change et que la nature reprenne ses droits.

Il m’est arrivé de voir cela dans des anciennes usines, quand le toit est ouvert et qu’il pleut dans l’usine. Souvent une couche de mousse recouvre les matériaux.

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Dans les lieux présentés après qui sont 2 écoles, on peut voir la mousse s’insinuer sur le sol ou les mur mais aussi aller jusqu’à une végétation extrême dû à des conditions particulièrement propice à la photosynthèse : humidité, lumière des verrières et chaleur assez forte passant par ces verrières.  regeneration-dianeDC-010 regeneration-dianeDC-011

Textures et matières en décomposition

Ce que le photographe-explorateur aime prendre en photo le plus souvent ce sont les lieux et les matières en décompositions. Cela donne un autre aspect, une autre ambiance. J’aime étudier photographiquement ces modifications : la peinture qui s’écaille, le papier peint qui ramolli et devient une sorte de drapé funeste.

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Ce qui m’aura le plus touché dans ce lieu ce sera assurément la moisissures des peintures qui vue de loin donne l’impression d’avoir un tableau en face de soi. Même si les photos présentées semblent lumineuses, parfois sur place il n’en est rien. Quand je suis rentrée dans ces pièces je n’ai pas tout de suite compris que ce n’était pas des tableaux contemporains accrochés aux murs, mais juste la création du temps sur la matière. J’ai eu l’impression de découvrir une œuvre d’art et j’avoue être restée quelques longues minutes à contempler ces merveilles, en silence comme dans un musée.

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Pour voir l’ensemble de la série « Régénération » c’est par ici !

 

Véhicules militaires à l’abandon

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Un autre type de friche que les bâtiments que l’on a l’habitude de voir : ce sont les véhicules. On peut trouver ainsi de vieilles voitures particulières, des avions, des trains et dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui : des véhicules militaires !

Véhicules militaires français au bord d’une route

On peut trouver dans certains villes du débarquement quelques véhicules militaires exposés. Mais ceux ci sont alors repeint pour ne pas avoir l’air trop endommagés. Par fois on peut tomber sur des véhicules dans leur jus, ce qui est le cas des chars présentés ci dessous, visibles au bord d’une route bucolique.


Ce sont des chars de type AMX 30 B « BACCARAT ». Mis en service en 1967, ils seront retirés en 1997. Au début des années 80, environ 1200 chars étaient déployés. L’AMX 30 B peut emporter 47 obus pour son canon de 105 mm, il pèse le modique poids de 36 tonnes…
Appartenant respectivement a la cavalerie 1/11 du régiment de cuirassiers et le char bleu à la gendarmerie.

Char AMX 30 – www.chars-francais.net

Véhicules BELLOC

De type AMX 13 VCI ces véhicules servaient au transport de troupes. Dit le VTT (Véhicule Transports de Troupes) ou VCI (Véhicule Combat d’Infanterie). Il date de 1967 également. Outre le transport de son conducteur, ce char peut transporter un groupe de combat de 12 hommes ainsi que leur équipements. Son habitacle est blindé et clos et peut même être rendu étanche aux gaz et aux poussières contaminées.
Le Belloc noté sur le coté est un surnom donné, cela peut être celui d’un lieutenant-colonel ou général.

Ici bien sur ils ont été un peu désossés et bien souvent il manque le canon.

Ressources :

 

Merci a Anthony Rauchen pour ces précieuses informations et connaissances sur les véhicules militaires

Blockhaus du débarquement de Normandie

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La Normandie porte encore les vestiges du débarquement et en se baladant sur la plage il est possible de voir encore les vestiges restants de cette période.
Petit tour du coté de Courseulles-sur-Mer, Arromanches en passant par Ouistreham et Cayeux-sur-Mer

Les blockhaus sur la plage de Courseulles-sur-mer

Premier arrêt à Courseulles-sur-Mer pour découvrir 2 blockhaus, ceux ci ne sont pas accessibles et sont recouverts de sable. Cette partie de la plage fait partie de Juno Beach.
C’est bien sur un nom de code d’une des plages du débarquement le 6 juin 1944. Son nom vient de l’épouse d’un général de l’époque.
Notons que c’etait la plage la mieux fortifiée après Omaha Beach et que c’est la Sa prise fut assignée à la 3e Division d’infanterie canadienne menée par Rodney Keller, qui pris la plage.

Un peu plus loin sur la plage on peut découvrir le mémorial de Graye-sur-mer, en souvenir du débarquement.

Plus loin quelques bunker sont également visibles à Arromanches, la bien sur pour les voir il faut tenir compte de la marée. Étant arrivée le soir seul le haut était visible dans l’eau. Néanmoins le côté paquebot à la dérive est joli.

Arromanches

Batterie Allemande de Longues-sur-mer

Ouvrage faisant parti du Mur de l’Atlantique, C’est une batterie de défense côtière allemande. Elle comprend un poste de commandement de tir et quatre casemates abritant chacune une pièce d’artillerie de 150 mm.


Le musée du Grand Bunker de Ouistreham

Nous continuons ensuite notre périple en passant par Ouistreham et par la visite du musée du Grand Bunker.
remarquablement intacte, ce bunker a été réalisé par les Allemands.
J’étais très intéressée de voir la fabrication allemandes après avoir passé de nombreux mois à m’intéresser et photographier bunkers et abris français.

Je ne saurais trop vous conseiller d’aller y faire un tour, car il est vraiment très intéressant et documenté.
Pas mal reliques, de textes explicatifs et plusieurs étages à visiter.

Les blockhaus de Cayeux-sur-mer

Un peu plus loin sur un bout de plage à Cayeux-sur-mer, on peut trouver ce blockhaus que que je trouve être le plus photogénique jusqu’ici. J’avais dans l’idée de faire une photo avec l’eau bien lisse autour mais mon heure d’arrivée n’a pas co-incidée avec la marée. Malgré tout un début d’orage m’a donné des conditions avantageuses pour mes photos.


Un peu en amont en revenant vers la plage de Cayeux on peut deviner quelques blockhaus dans les broussailles. En explorant un peu, on peut voir qu’il y en a 5 ou 6. Ni trouver le chemin pour y accéder, ni la marche dans les ronces ne sera aisés mais il est possible de tous les approcher.
Peu sont accessibles ou même intéressants malheureusement.

Finalement le dernier blockhaus s’avérera le plus intéressant. Il est grand et les pièces sont accessibles.
Les murs avec les traces du temps donne des couleurs et une ambiance presque poétique.

Ressources et références :

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